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Allier coopération et compétition ?

Allier coopération et compétition ?

 
Coopération et entraide sont les clés d’une équipe soudée mais que se passe-t-il si l’on y ajoute un soupçon de compétitivité ?
 
À l’heure où les concepts d’automatisation et de robotisation deviennent de plus en plus prégnants au sein des services RH, les « soft skills », ces dispositions naturelles ou acquises pour autant que vous soyez un être humain (car le robot, lui, n’en sera jamais pourvu) font toute la richesse d’une équipe.
L’une des qualités comportementales « soft skills » cruciales, très recherchée par les recruteurs est la MOTIVATION. Elle est favorisée par la compétition puisqu’elle apporte du sens à la tache effectuée.

Si l’esprit de compétition favorise la motivation et que la motivation favorise la performance, alors, contre toute attente, la compétition intra-entreprise serait-elle plutôt positive ?

Lorsque l’on évoque le bien-être et la motivation au travail, les facteurs les plus souvent cités et vantés sont la coopération, la collaboration, une ambiance bienveillante ou encore une communication transparente. Néanmoins l’on voit de plus en plus le facteur compétition s’immiscer dans cette liste. En effet de nombreux managers prônent l’efficacité de la mise en compétition des membres de leurs équipes notamment en termes de motivation, de dépassement de soi et de productivité. Mais qu’en est-il vraiment ?

La compétition, un moyen de se dépasser et de s’améliorer ?


La compétition intra-équipe peut prendre plusieurs formes : Il peut s’agir d’un challenge ponctuel ou sur une longue période, peut concerner peu ou de nombreuses personnes dans l’entreprise ou encore amener à travailler seul ou en équipe. Il implique souvent des récompenses, qui peuvent être matérielles (prime, cadeau …) ou non (perspective d’évolution, reconnaissance …).

La compétition, un instinct naturel chez l’Homme ?


La compétition est partout, il suffit dans un premier temps d’observer les différentes étapes de la vie de l’Homme pour s’en rendre compte.
Nous sommes depuis notre plus tendre enfance confrontés à cette dynamique qui démarre dans les cours d’école et se poursuit tout au long d’une carrière professionnelle :

  • Entre les entreprises qui se partagent un marché
  • Entre les filiales d’un même groupe
  • Entre les services d’un même organigramme

Alors pourquoi pas au sein d’une même équipe ?

De plus à en croire la pyramide de Maslow la soif de compétition qui anime chacun d’entre nous prendrait sa source dans différents besoins différents besoins comme :

  • « un besoin d’appartenance » c’est-à-dire un besoin de se sentir accepté par les autres
  • « un besoin d’estime » soit une nécessité d’avoir la considération d’autrui

 

L’Homme est alors prêt à agir, pour satisfaire ces deux besoins et ainsi être aimé et reconnu pour ce qu’il est. Et pour évaluer les résultats de ses efforts, il se compare aux autres. C’est là que la compétition entre en jeu. Néanmoins cette dernière n’implique pas forcément de vaincre à tous prix les autres, la plupart du temps, la compétition se fait en premier lieu avec soi-même. C’est un apprentissage de la vie qui est naturel et sain car, pour gagner, il faut envisager de perdre et savoir gérer l’échec. C’est en se remettant en question que l’on développe ses compétences, repousse ses limites et atténue ses craintes.

Mais peut-on réellement appliquer cette dynamique au domaine de l’entreprise ?

La compétition moteur d’une dynamique collective en entreprise ?   

D’après le psychologue humaniste Jean Garneau il semblerait que les types de compétition suivant soient « sains » pour dynamiser les équipes en entreprise :

“La compétition-imitation”

Avec la compétition, tout est affaire de mimétisme. L’être humain forge ses repères sur ce que font et ont les autres et se dépasse pour ne pas être le dernier de file. En entreprise, chaque collaborateur va ainsi chercher à imiter une personne qu’il admire ou qu’il considère “supérieure” à lui. Ce type de compétition pousse chacun des collaborateurs à donner le meilleur de lui-même et à s’améliorer.

“La compétition-émulation”

Dans ce deuxième cas de figure, l’émulation collective ne repose pas sur une menace de survie mais sur une recherche de satisfaction commune pour atteindre, selon Jean Garneau, « un nouveau seuil d’excellence ». Chacun veut se surpasser individuellement et pour le groupe, dans le but de ne décevoir personne et de gagner ensemble. Mais pour que cette compétition soit saine, il faut un manageur qui régisse des règles et soude le groupe.
Dans ces deux cas, la compétition pousse à se dépasser et à se challenger, individuellement et/ou collectivement. Mais attention, la compétition a aussi ses limites.

 

Trop de compétition peut être contre-productif ?   

En effet il semble évident que la compétition en entreprise a des limites et pourrait mener à des situations néfastes :

  • Si chacun finit par être plus intéressé par sa réussite personnelle que par la réussite collective, le groupe court à sa perte et en conséquence, il apparait un manque de communication et d’entraide, rétention d’information…
  • À l’échelle d’une entreprise, une compétition trop importante générerait une grande tension entre les collaborateurs et deviendrait même à terme contre-productive.

En effet, une compétition constante, poussée à l’extrême ou inadaptée aux modes de fonctionnement des membres de l’équipe, est loin de motiver et peut avoir de lourdes conséquences sur le moral des troupes et donc sur sa motivation :

  • Une perte de confiance en soi
  • Une défiance entre les collègues

Si un excès de compétition est dangereux pour l’esprit d’équipe voire contre-productif, un excès de coopération peut également s’avérer dangereux et mener à l’immobilisme. Chacun attend que l’autre propose quelque chose de nouveau, sans oser prendre les devants et rien ne se passe. Ce qui est, à terme, contre-productif.

La solution serait donc d’allier de manière mesurée coopération et compétition !

En effet compétition est bénéfique dans une équipe à condition d’y aller avec parcimonie, d’instaurer des règles afin de préserver les relations entre les collaborateurs et leur santé morale et d’avoir au préalable insufflé un véritable esprit d’équipe. Si vous trouvez la bonne mesure de compétition et de coopération et savez les doser dans votre management vous ferez assurément de la compétition un atout précieux autant pour votre entreprise que pour votre équipe.
Managers, à vous de jouer ! De trouver le bon dosage !

Vous souhaitez être accompagné dans ce subtil dosage coopération / compétition ? L’équipe ActinG RH est à votre service pour vous accompagner dans votre réflexion. 

 

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